ORDO CISTERCIENSIS S.O.
Viale Africa, 33 00144 ROMA ——– ABBAS GENERALIS
Rome, 17 August 2022
RÊVONS !
Frères et sœurs,
Il y a six mois, le Chapitre Général m’a élu comme votre Abbé Général, et de tous côtés vous
avez exprimé le souhait que le nouvel Abbé Général inspire l’Ordre par des lettres circulaires régulières – ce n’est pas une tâche facile mais, de ma propre pauvreté, je vais essayer de donner ce que j’ai.
La fête de Saint Bernard de Clairvaux m’a semblé une bonne occasion pour cette première lettre circulaire. Je suis encouragé dans cette tâche pas si facile par les mots de St Bernard au début de son commentaire sur le Cantique des Cantiques : « Qui va rompre ce pain ? Le Maître de la maison est présent, c’est le Seigneur que vous devez voir dans la fraction du pain. Car qui d’autre pourrait le faire de manière plus appropriée ? C’est une tâche que je n’oserais pas m’arroger. Considérez-moi donc comme quelqu’un de qui vous n’attendez rien. Car je suis moi-même l’un des chercheurs, celui qui mendie avec vous la nourriture de mon âme, l’alimentation de mon esprit. Pauvre et nécessiteux, je frappe à sa porte que, « lorsqu’il ouvre, personne ne peut fermer… ». (SCC I, 4).
Après mon élection, j’ai dit au Chapitre Général que dans l’intervalle entre les deux parties du Chapitre, j’aimerais visiter les Réunions Régionales. J’ai commencé à le faire, et par ce biais, j’ai non seulement appris à mieux connaître les supérieurs de l’Ordre, mais j’ai également fait l’expérience des joies et des besoins des différentes Régions. Dans toutes les Réunions Régionales, j’ai demandé aux supérieurs de partager avec moi leurs rêves pour l’Ordre. Ils l’ont fait – et avec quel dévouement ils ont rêvé !
Certains d’entre vous ont peut-être froncé les sourcils devant tous ces rêves. À quoi cela sert- il ? D’où cela vient-il ? Où veut en venir le nouvel Abbé Général ? Le temps présent et la situation actuelle de l’Ordre n’appellent-ils pas plutôt à l’action ? Toutes ces balivernes ne sont-elles pas un déni de la réalité ? L’Ecclésiaste n’avait-il pas raison : » de même que les rêves naissent de la multitude des occupations, de même un flot abondant de paroles engendre des propos inconsidérés » (Si 5, 2 / Traduction Bible du Semeur 2015) ?
Laissez-moi vous expliquer ! Pendant la première partie du Chapitre Général, j’ai lu le livret du Pape François « Un temps pour changer » dont le titre original italien, « Ritorniamo a sognare”, peut se traduire par : « Revenons à nos rêves ! » Il a écrit ce livret pendant la pandémie. Pour lui, rêver est un moyen de sortir d’une crise. Une crise, dit-il, est un moment « pour rêver en grand, pour repenser nos priorités – ce à quoi nous tenons, ce que nous voulons, ce à quoi nous aspirons – et nous engager à agir dans notre vie quotidienne sur ce dont nous avons rêvé« . Ce que j’entends en ce moment est similaire à ce qu’Isaïe entend Dieu dire à travers lui : Viens, parlons-en. Osons rêver« . (Prologue)
Dans cette lettre circulaire, je souhaite que nous examinions ensemble l’importance des rêves comme moyen de sortir de la crise. Il ne s’agit pas des rêves eux-mêmes mais de ce qui se cache derrière ou en dessous d’eux. » Le songe symbolise la vie spirituelle de chacun de nous, cet espace intérieur, que chacun est appelé à cultiver et à garder, où Dieu se manifeste et souvent nous parle. » (Pape François, Audience Générale, 26 janvier 2022). Nous avons tous des rêves au milieu de la crise que traverse notre Ordre ; des rêves non seulement sur notre Ordre mais aussi sur l’Église et le monde dont nous faisons partie – des rêves même sur nous-mêmes ! N’oublions pas les paroles du prophète Joël : » vos fils et vos filles prophétiseront, vos anciens seront instruits par des songes, et vos jeunes gens par des visions » (Joël 2, 28 : 3,1). Lorsque nous ne savons plus rêver, c’est comme si l’espace intérieur où Dieu nous parle s’était tari. Pour moi, le rêve a tout à voir avec la revitalisation de notre Charisme Cistercien, un thème qui tient à cœur à beaucoup dans notre Ordre. Aujourd’hui, nous devons clairement remettre le Charisme au premier plan : « … notre vie est entièrement orientée vers l’expérience du Dieu vivant … » nous nous disposons à recevoir de l’Esprit le don de la prière pure et continuelle. Cette recherche de Dieu anime toute notre journée. » (Déclaration sur la vie cistercienne). C’était le rêve exprimé par le Chapitre Général de 1969, mais dans cette lettre je veux vous montrer que c’était aussi le rêve de St Bernard, et j’espère que c’est aussi notre rêve commun.
Le rêve du jeune Bernard
Lorsque Guillaume de Saint-Thierry a écrit la vie de Bernard de Clairvaux, ce qu’il voulait faire était de raconter les histoires « dont on goûte que le Christ vit et parle en lui [Bernard] » (Vita Prima 15). Guillaume ne se préoccupe pas tant de la personne de Bernard que de montrer, à travers ces histoires merveilleuses, comment l’Evangile est devenu chair et sang dans cet homme. L’Evangile n’est rien d’autre que le Christ lui-même. Le secret de la vie de Bernard a fait une grande impression non seulement sur Guillaume de Saint-Thierry mais aussi sur d’autres contemporains. Ainsi, nous lisons dans Césaire d’Heisterbach que les gens voulaient suivre Bernard sur son chemin monastique parce qu’en lui « l’Évangile avait repris vie » (Diagolus miraculorum I.6). C’est ce que Guillaume de Saint- Thierry veut relater à travers sa Vie de Bernard.
Considérons un incident de la jeunesse de Bernard, tel que raconté par Guillaume. Bernard «
fit de si grands progrès dans la foi, que le Seigneur résolut de lui apparaître comme il était apparu autrefois, à Silo, à Samuel encore enfant, (1S 3,11), et de lui manifester sa gloire. On était au grand jour de Noël, et, selon la coutume, tout le monde se préparait aux vigiles solennelles de la fête, mais comme l’office de la nuit se prolongeait un peu, il arriva que Bernard, qui était assis et en attendait la fin avec le reste des fidèles, la tête inclinée, s’endormit un peu. Alors ce saint enfant vit apparaître à lui le saint enfant Jésus naissant, qui augmenta sa foi tendre encore, et jeta dans son âme les premiers germes de la divine contemplation. Il lui apparut comme un époux glorieux qui sort de sa couche nuptiale, et se montra à ses regards comme s’il était né de nouveau sous ses yeux, lui le Verbe enfant, du sein de la Vierge Mère, beau entre tous les enfants des hommes et il ravit les sentiments, dit le jeune Bernard, qui déjà n’avait plus rien d’enfantin. Il demeura persuadé depuis ce jour-là que l’heure où l’Enfant Jésus lui était apparu, était l’heure même à laquelle il vint au monde. » (VP II.4).
Ce rêve du jeune Bernard indique le Charisme Cistercien, encore caché dans la jeunesse de cet enfant, mais qui deviendra une réalité vivante lorsqu’il sera adulte. Tout d’abord, le rêve nous montre quelque chose, exprimé en plusieurs images. Il se passe la nuit, et il fait donc sombre. Les gens ne regardent pas devant eux mais sont assis, la tête baissée, attendant, somnolant ; une sorte d’état de sommeil dans lequel les gens voient d’une manière différente. Puis le rêve conduit à un discernement : une distinction est faite. Ce qui est vu devient clair à la lumière du jour et de l’heure de la naissance du Seigneur. Enfin, le rêve conduit à ce que Bernard agisse concrètement.
Après le bref récit du rêve, Guillaume de Saint-Thierry écrit : « D’après ceux qui ont souvent écouté, il est facile, pour ceux qui l’ont suivi dans ses prédications, de remarquer de quelles bénédictions le Seigneur le [Bernard] prévint cette heure-là, car jusqu’à ce jour, il semble qu’il n’est jamais plus profond et plus abondant que lorsqu’il parle sur le mystère de la naissance du Sauveur. C’est aussi ce qui dans la suite lui fit composer un opuscule à la gloire de la Mère et du Fils, et de la sainte naissance de celui-ci ; ce fut une de ses premières œuvres, un de ses premiers traités, dont le sujet est tiré de ces paroles de l’Évangile : « L’ange Gabriel fut envoyé de Dieu en une ville de Galilée. » Le rêve s’est traduit par des actions concrètes de Bernard par écrit et en actes.
Voir-Choisir-Agir sont précisément les trois mots que le Pape François associe au courage de rêver. Pour lui, une crise est un temps pour voir, un temps pour choisir et un temps pour rêver.
Un temps pour voir
Revenons un instant au rêve de saint Bernard et examinons de plus près ces trois mots. Ils peuvent nous aider, en tant qu’Ordre, en tant que communauté et en tant qu’individus, à trouver une réponse à la crise dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Vous pensez peut-être que j’utilise trop souvent le mot « crise », mais si nous examinons de près la situation dans l’Ordre, dans l’Église et dans le monde d’aujourd’hui, nous vivons certainement une crise, une époque où beaucoup de choses changent et sont sous pression. Les spécialistes parlent même aujourd’hui d’une situation unique d’accumulation de crises. Des systèmes entiers sont soumis à une forte pression et exigent des solutions. C’est le moment, non pas de nous fermer, mais de voir avec les yeux du cœur ce qui compte maintenant ; le moment de faire les bons choix et le moment d’agir.
La manière dont Guillaume de Saint-Thierry décrit le contexte du rêve du jeune Bernard évoque l’image d’un rassemblement de personnes paralysées ; une communauté en proie à une crise petite mais reconnaissable. La liturgie de la veille de Noël ne commence pas à l’heure prévue pour une raison peu claire. Les gens se sont rassemblés pour célébrer Noël mais tout semble s’être arrêté ; ils attendent, sans savoir. Au lieu de célébrer avec conviction, tout semble être figé. Les gens s’endorment, la tête baissée vers eux-mêmes. Ils ne font plus attention les uns aux autres, ni à Dieu, mais seulement à eux-mêmes. Les gens retombent dans le sommeil de l’indifférence.
On peut voir la réalité en prenant de la distance. Mais la distance ne signifie pas perdre de vue le concret, le détail. Au milieu de la communauté assoupie, Guillaume laisse rêver un enfant concret, Bernard. Là où d’abord il semblait n’y avoir aucune attention à l’individu, il y a soudain une attention de la part du jeune Bernard. Dieu fait irruption dans ses ténèbres en lui montrant – son bien-aimé – en pleine lumière, quelque chose qui est à la fois grand et pourtant très proche. Dieu devient humain dans cette réalité concrète. Le mystère de l’Incarnation ne peut être vu que si nous osons prendre de la distance et, en même temps, garder un œil sur la réalité concrète dans laquelle ce merveilleux mystère a lieu.
Le pape François met souvent le doigt sur un point sensible lorsqu’il parle du virus de l’indifférence. Dans la nuit de Noël du rêve de Bernard, ce virus était présent et tout le monde en était infecté. L’indifférence est un virus qui nous empêche de voir la réalité, qui augmente la crise par ses effets secondaires de narcissisme, de découragement et de pessimisme. Si nous osons prendre du recul, nous verrons ce virus de l’indifférence et ses effets secondaires non seulement dans cette histoire courte mais aussi dans notre Ordre, dans les communautés et peut-être en nous-mêmes. C’est pourquoi il est utile de rêver !
C’est précisément dans cette petite crise que Guillaume situe le rêve du grand mystère de l’Incarnation, un rêve qui deviendra le cœur du Charisme Cistercien. Dieu devient humain. Il voit chacun d’entre nous. Il ne reste pas indifférent, impliqué seulement avec lui-même ; Dieu sort, à la périphérie, vers chacun de nous, pour nous encourager et nous donner la lumière de la vie.
Pour découvrir le Charisme, il faut un temps pour voir.
Un temps pour choisir
Le pape François écrit : » entre la première étape, qui consiste à s’approcher et à se laisser atteindre par ce que l’on voit, et la troisième étape, qui consiste à agir concrètement pour soigner et relever, il y a une étape intermédiaire essentielle : discerner, et choisir… Pour cette deuxième étape, nous avons besoin non seulement d’une ouverture à la réalité mais aussi d’un solide ensemble de critères pour nous guider : savoir que nous sommes aimés de Dieu, appelés à être un peuple solidaire en service. Nous avons aussi besoin d’une saine capacité de réflexion silencieuse, de lieux de refuge contre la tyrannie de l’urgence. Surtout, nous avons besoin de la prière, pour entendre les impulsions de l’Esprit et cultiver le dialogue dans une communauté qui peut nous soutenir et nous permettre de rêver. Ainsi armés, nous pouvons lire correctement les signes des temps et opter pour un chemin bénéfique pour tous. » (Pape François, Un temps pour changer P. 49).
Dans le rêve du jeune Bernard, ce processus se déroule dans une atmosphère de prière, au sein d’une communauté, et conduit au discernement « que c’était vraiment l’heure de la Nativité du Seigneur ». Ce rêve était la découverte d’un signe des temps. L’incarnation est devenue pour saint Bernard le véritable signe des temps que le monde attendait avec impatience.
Nous sommes ici au cœur du Charisme Cistercien. « Notre vie [est] entièrement orientée vers l’expérience du Dieu vivant ». L’incarnation n’est pour saint Bernard rien d’autre que l’expérience du Dieu vivant dans notre faiblesse humaine. Le pape Benoît XVI l’a bien résumé : » pour Bernard, la véritable connaissance de Dieu consiste dans l’expérience personnelle et profonde de Jésus Christ et de son amour. Et cela, chers frères et sœurs, vaut pour chaque chrétien : la foi est avant tout une rencontre personnelle, intime avec Jésus, et doit faire l’expérience de sa proximité, de son amitié, de son amour, et ce n’est qu’ainsi que l’on apprend à le connaître toujours plus, à l’aimer et le suivre toujours plus. Que cela puisse advenir pour chacun de nous ! » (Audience Générale, 21 octobre 2009).
Pour discerner le Charisme, il faut un temps pour choisir.
Un temps pour agir
Saint Bernard a vu le secret de l’Incarnation. Il a vu comment Dieu a pris soin de lui et s’est vidé lui-même pour devenir humain, se dépouillant pour devenir le dernier de tous. Dans cette vision et dans le discernement de ce moment, saint Bernard a découvert la dignité de la personne humaine à la lumière de l’Incarnation : « Ô merveilleuse bonté de Dieu de nous chercher, ô dignité exaltée de l’homme, d’être ainsi cherché ».
De cette façon, un rêve est devenu une réalité dans la vie de saint Bernard, et il s’est développé pour devenir le cœur de sa vie, sa spiritualité. Grâce à cette réalité vécue, Bernard a pu revenir encore et encore à ce cœur de sa vie. C’est, je crois, le sens de la dernière phrase du rêve, telle qu’elle nous est rapportée par Guillaume : « Il est convaincu et maintient qu’il était présent au moment même de la naissance du Seigneur ». Chaque moment où nous voyons et discernons la dignité de notre humanité et agissons en conséquence, est l’heure véritable de la Naissance du Seigneur.
Et à partir de ce moment, nous pouvons agir. L’Incarnation du Christ devient pour nous l’école du devenir humain. Cette action est la mission de notre Charisme Cistercien qui nous a été confiée par l’Eglise. Le Chapitre Général de 1969 a dit : » Par toute notre vie, nous désirons nous acquitter de la mission que l’Eglise nous confie, celle de « témoigner clairement de la demeure qui attend tout homme dans les cieux, et de garder vivant au milieu de la famille humaine le désir de cette demeure. » Dans cette école de l’Incarnation, saint Bernard nous apprend à agir, à agir : non pas comme un enfant mais comme un époux, non pas comme une personne terrestre mais comme quelqu’un qui cherche les choses du ciel, non pas comme quelqu’un de séparé de Dieu mais comme quelqu’un qui est comme Dieu. Tel est notre Charisme, telle est la mission qui nous est confiée !
Pour vivre le Charisme, il faut un temps pour agir.
Osez rêver !
Frères et sœurs, j’espère que si nous avons le courage de rêver aujourd’hui, au milieu de la crise de notre Ordre, nous découvrirons le Charisme Cistercien donné à chacun d’entre nous. Il est peut-être caché en nous, comme c’était le cas du jeune Bernard, ou bien il est déjà clairement visible à l’âge adulte. Ou peut-être s’est-il perdu, submergé dans la confusion et l’ignorance. Mais nous devons continuer à croire que le Charisme est présent en vertu du don de Dieu fait à chacun d’entre nous.
Une façon de sortir de la crise est la redécouverte, par le rêve, du Charisme : une redécouverte par la vue, le choix et l’action ; une redécouverte du fait que nous sommes vus, voulus et aimés par Dieu. Nous appartenons donc à Dieu, et non seulement à Dieu mais aussi les uns aux autres car le but de l’Incarnation n’est pas le salut d’un individu mais de tout le Peuple de Dieu. Ce temps d’action nous invite à retrouver notre sentiment d’appartenance, la conscience que nous faisons partie d’un peuple.
La redécouverte de notre Charisme est d’abord une conversion mystique qui est aussi une conversion sociale.
Le rêve est donc d’une grande importance ! Si nos actions ne sont pas basées sur le discernement, né de la vision contemplative, nous tomberons vite dans le stress et la fatigue. Surtout en temps de crise, il est important de rester attentif à la primauté de notre vie de prière. Prenons le temps de la prière, de la réflexion, afin de prendre du recul pour voir où et comment nous pouvons aimer. Notre réponse dans la crise devrait être l’amour basé sur notre prière, car « prier c’est aimer, aimer c’est prier » (Marguerite Hoppenot, 1901-2011) !
Frères et sœurs, j’espère que le rêve du jeune Bernard peut nous aider tous à commencer à rêver (à nouveau). Un chant populaire de l’Eglise néerlandaise dit : « Tu sèmes ton nom dans nos rêves les plus profonds ». Écoutons cette voix de Dieu en nous. Vous y trouverez le Charisme Cistercien ! Partagez ces rêves les uns avec les autres ! Ce n’est pas une tâche facile, car il est tentant de dire, avec les frères du patriarche Joseph, « Voilà ce maître rêveur ! Allons, tuons-le » (Gn. 37,19-20). Écoutons- nous vraiment les uns les autres et ne tuons pas les rêves des autres ou ne les négligeons pas, mais voyons, discernons et agissons en conséquence.
Que ceci soit ma première petite contribution à ce désir de beaucoup pour la revitalisation du Charisme Cistercien qui nous est confié à tous.
Je vous souhaite une fête belle et bénie de St Bernard. Je recommande la deuxième partie du Chapitre Général à vos prières afin que là aussi nous ayons le courage de rêver ! Que Marie, qui a épousé un rêveur, intercède pour nous tous !
Dom Bernardus Peeters Abbé Général
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